Ségolène Royal privée de "fête" comme s'il s'agissait de siffler la fin de la récréation
Les règlements de comptes pleuvent au sein du PS. Le temporaire dernier en date, c'est le refus du PS de payer donc d'organiser la "fête" de fin de campagne promise par S. Royal. Une façon d'assumer publiquement le fait de "couper les vivres" à la candidate malheureuse.
Les permanents de la Rue de Solférino sont convaincus : ce n'est plus durable. L'ambiance atteint des sommets d'incompréhensions, de rancoeurs, voire même de haines désormais au grand jour.
Comment imaginer que le parti puisse priver sa candidate de la faculté de respecter son dernier engagement pris devant l'affection des militants le soir de la défaite ? C'est du jamais vu et même de l'impensable.
C'est pourtant l'axe retenu par la direction du PS qui annonce pas moins qu'elle "n'a pas les moyens d'organiser cette fête"...
Le PS remet ainsi les "pendules à l'heure" en manifestant sa volonté de ne plus jouer les supplétifs de la logistique. La bataille pour le parti devient donc incontournable.