Echangeur du Rondeau (Echirolles) : le Club 20 demande à Jean Pierre Barbier d'organiser un référendum
Le Club 20 est un Club de réflexion composé de membres de la Société Civile au sein de l'agglomération grenobloise. Le nom : Club 20. Il a été considéré que le temps des mots est passé. C'est le temps des chiffres qui s'ouvre. L'actuel débat sur les dettes publiques nationales et locales en est une illustration. Les mots ont été trop galvaudés, détournés, vidés de sens. Ce club a donc fait le choix d'un chiffre.
Pourquoi ce chiffre : 20 ?
Parce que le chiffre 20 est au coeur de nombreuses réalités à venir.
En 2014, ce fut la 20 ème élection municipale depuis 1900.
Une élection marquée par la percée de l'esprit 2.0 avec une place déterminante pour Internet, pour les réseaux sociaux.
Le mandat a débuté en 2014 pour prendre fin en ... 20 20.
Pour toutes ces raisons parmi d'autres, le chiffre 20 a été choisi par ce Club présidé par Denis Bonzy.
Que demande ce groupe de réflexion : l'organisation d'un référendum sur les problèmes de circulation dans l'agglomération grenobloise.
Le raisonnement est le suivant :
" Echangeur du Rondeau d’Echirolles : un verrou qui ne va pas sauter : l’agglomération grenobloise est confrontée à des bouchons permanents.
Pour être sûr de traverser l’agglomération dans des délais prévisibles, il faut passer avant 6 heures 30 le matin et après 19 heures 30 le soir. En 2018, la situation va encore s’aggraver. Les travaux de 18 mois sur l’échangeur du Rondeau à Echirolles vont entraîner des perturbations considérables. Des travaux pour quoi faire ? Pour passer à deux voies des pénétrantes sur les bretelles de l’échangeur là où elles sont à une voie actuellement.
Est-ce suffisant ? Non. Les politiques locaux refusent d’examiner avec lucidité l’ensemble du dossier des voies de contournement de l’agglomération. C’est la seule agglomération à refuser de regarder ainsi des réalités. Lyon a traité le dossier il y a longtemps. Résultat : les “bouchons ont sauté”. Toulouse l’a programmé. Bordeaux le fait actuellement. Toutes les agglomérations financent les voies de contournement.
L’UMP 38 reprochait hier à André Vallini de ne pas organiser un référendum local sur ce sujet qui est de la compétence directe du Département. Une consultation qui irait du bas voironnais au bas grésivaudan et au sud au bas trièves.
L’UMP 38 est maintenant à la tête du département de l’Isère. Qu’est ce qui l’empêche d’organiser aujoud’hui ce qu’elle demandait hier ? Rien. La circulaire du 22 décembre 2015 a confirmé que les routes restaient l’une des dernières compétences du département.
L’aménagement du Rondeau est une rustine qui va régler aucun problème de fond. Il faut un plan d’ensemble et que les travaux soient engagés dans le cadre de ce plan d’ensemble et non pas successivement.
Le Club 20 demande à Jean Pierre Barbier que l’UMP 38 respecte ses engagements pour rendre de la fluidité à la circulation dans l’agglomération grenobloise qui représente démographiquement 1 habitant sur 2 en Isère !"