Nicolas Sarkozy et le début de la primaire des Républicains
La primaire des Républicains n'a pas encore réellement débuté. Pour le moment, c'est le tour de chauffe des différents candidats. La primaire débutera avec la candidature officielle de Nicolas Sarkozy qui enregistre actuellement une réelle remontée dans les sondages.
4 lignes constantes se dégagent :
1) Une primaire n'existe que lorsqu'elle se structure autour d'un duel incertain. Pour le moment, il n'y a pas de duel faute de trop de candidats et de l'absence de tous les candidats sans exclusion.
2) Pour le moment, les camps semblent figés à quelques points près. Bruno le Maire peine à émerger comme le troisième homme, place toujours disputée par François Fillon.
3) Mais surtout le militantisme de la primaire n'est pas engagé. Sur le "terrain", le militantisme semble se limiter à liker sur Facebook et à retweeter sur Twitter. Mais liker est-ce militer ? Pas sûr ou plutôt pas seulement.
4) Enfin, la primaire pour vivre a besoin de "grandes polémiques" qui amènent de la passion dans un camp politique. La gauche française a poussé à l'excès cette guerre des passions. Mais la droite française pousse actuellement à l'excès l'absence de guerre des passions.
Si la candidature de Nicolas Sarkozy ne "réveille" pas le militantisme à droite, il n'est plus à exclure que la participation soit forte mais loin d'être exceptionnelle. La barre annoncée des 3 millions de votants pourrait être dure à franchir dans les perspectives actuelles.