Marlène Mourier et le retour des Communes
Avec le mandat présidentiel de François Hollande, une véritable "révolution" territoriale était initiée dans des conditions d'ailleurs surprenantes puisque d'une particulière discrétion. Sans les effacer, il s'agissait de changer les équilibres territoriaux en transférant les compétences principales des Communes vers les intercommunalités et des départements vers les régions.
C'est un échec de plus sur la liste des échecs du mandat de François Hollande. On ne réforme pas sur le papier des institutions ancrées dans la mémoire de la citoyenneté populaire.
Ou plutôt, on ne réforme que lorsque des élus locaux subissent cette tentative de nouvelles tendances. Mais si des élus font corps avec leur Commune le "papier" s'envole immédiatement. Un exemple : Marlène Mourier et la Commune de Bourg-lès-Valence dans la Drôme.
C'est le plus bel exemple d'une élue qui fait corps avec sa Commune et qui montre la résistance inébranlable de l'institution communale.
Que se passe-t-il dans cette belle Commune de la Drôme ?
Tout d'abord, une élue et une équipe municipale qui font vivre le pouvoir de façon positive : faire ! C'est une liste considérable d'actions municipales à un rythme toujours soutenu. Pas un domaine n'échappe à cet âge de faire : urbanisme, animations, sports, fiscalité, numérique ...
Avec ce rythme, la Commune reste LE partenaire permanent de la proximité.
Ensuite, c'est l'affirmation d'un "pouvoir de changer" au moment où la politique acte si facilement la fatalité de l'impuissance. A Bourg-lès-Valence, Marlène Mourier a ainsi conduit dès le début une réforme fiscale avec la baisse de la fiscalité municipale. Sujet toujours abordé mais jamais traité. Là, ils l'ont fait !
Enfin, c'est le règne de la proximité. C'est une élue qui vit par le terrain. L'agenda hebdomadaire est d'abord l'agenda du terrain. Mais la vraie proximité pas celle qui est menée exceptionnellement pour faire des photos ou pour préparer une opération médiatique de plus.
Quand des élus municipaux vivent ce temps de l'action dans la proximité, la Commune garde toute sa place, la première, dans l'édifice institutionnel et rien ne peut faire écran.
A celles et à ceux qui doutent et qui débattent des effets de la loi NOTRe, une fois de plus, le terrain montre qu'une loi dépend d'abord de sa confrontation avec les réalités du terrain. Et quand le terrain en décide autrement, la loi reste bien lointaine et abstraite ...
La vidéo ci-dessous retrace l'immensité des actions conduites. Beaucoup de travail mais beaucoup de réalisations.