Nicolas Sarkozy à la tête d'une Assemblée soixante huitarde
Jusqu'où ira la vague ? Allons-nous vers l'Assemblée de 1968 post dissolution évènements de mai 1968 ? La question se pose désormais tant le cycle des sondages s'emballe.
La démocratie d'opinion est redoutable. Elle génère d'épisodiques spirales auto-entretenues suscitant des dynamiques, à la hausse ou à la baisse, qui échappent rapidement à la rationalité.
Nous l'avions vécu à plusieurs reprises pendant la présidentielle. Nous vivons actuellement un épisode de ce type.
C'est une situation inquiétante car elle dénature l'élection législative. En dehors de la présidentielle et d'une municipale, les autres scrutins sont instrumentalisés et servent d'outils à messages pour des considérations extérieures à l'exercice précis de la fonction concernée.
Une réflexion de fond sur les Institutions Françaises est indispensables tout particulièrement pour redéfinir un calendrier donc un rythme démocratique plus serein.