Ségolène Royal prête à affronter Dominique Strauss Kahn
La leader socialiste en est convaincue. Les "écuries présidentielles" du PS conduisent ce parti à l'échec systématique. La grande force de Sarkozy a résidé dans l'efficacité de l'appareil comme dans l'unité de direction. Il est temps de tourner la page du PS des courants. L'heure de DSK est passée. Il n'y a place que pour un candidat ou plutôt en l'espèce une candidate.
DSK a laissé passer sa chance. Il a perdu pendant les primaires soit en acceptant de livrer la compétition sur des bases rendant impossible sa victoire faute d'une base électorale assez réceptive soit en refusant de livrer alors le véritable débat.
En réalité, aucun des autres candidats n'a cru dans "le phénomène Royal". Chaque semaine, il devait se "dégonfler". Puis ce fut trop tard.
Mais la place est maintenant bien occupée. S. Royal considère que son véritable tour c'est 2012 et que les 5 ans ne seront pas de trop pour remettre en ordre l'appareil socialiste.