John Kerry prend date sur le climat
Hier, John Kerry a annoncé le contenu de son dernier voyage comme Secrétaire d'Etat.
Du 10 au 12 novembre, John Kerry sera le plus haut responsable américain à s'être jamais rendu en Antarctique, dans la station américaine de recherche McMurdo, dans la région de l'île de Ross et dans la station du gouvernement américain du Pôle Sud Amundsen-Scott.
Une visite quelques jours après l'accord scellé le 28 octobre pour créer le plus grand sanctuaire marin au monde dans une partie des eaux immaculées de l'Antarctique.
Présenté par les États-Unis et la Nouvelle-Zélande, le projet porte sur la création d'une zone protégée en mer de Ross, une immense baie côté Pacifique. Elle s'étendra sur plus de 1,55 million de kilomètres carrés, soit une aire plus vaste que la France, l'Italie, le Benelux, l'Allemagne, la Suisse et l'Autriche réunis.
John Kerry a toujours été actif dans le combat contre le réchauffement climatique: il a apporté sa pierre à l'accord de Paris fin 2015 à la COP-21, a mis sur pied sa propre conférence internationale sur les océans et il sera les 15 et 16 novembre à la COP-22 à Marrakech pour «souligner l'urgence de traiter le changement climatique et l'importance de poursuivre une action ambitieuse pour le climat à travers le monde», selon le département d'État.
Depuis le début de sa carrière politique, John Kerry a été très constant en matière de protection de l'environnement. A Boston, il a plaidé pour des améliorations significatives. Au Sénat, ce sujet a toujours été au centre de ses interventions.
C'est le sujet le plus délaissé de la présidentielle 2016. Mais Barack Obama et John Kerry semblent prendre leurs marques pour peser de l'extérieur. C'est dans ce cadre que le déplacement de John Kerry en mer de Ross fait date.