La Silicon Valley affirme son originalité avec l'aide de Donald Trump
Avec la réunion de la quasi-totalité des noms emblématiques de la Silicon Valley en pleine transition présidentielle, la Silicon Valley a affirmé son originalité. C'est le seul territoire à être ainsi reçu par Trump.
Hier après-midi, 2 500 milliards de dollars de capitalisation boursière étaient réunis autour d'une seule table pour donner une chance à l'essentiel : l'efficacité. Trump recevait tous les entrepreneurs les plus emblématiques de la Silicon Valley. A une exception près (Peter Thiel), ils avaient tous appelé à voter pour ... Clinton et avaient financé ... Clinton. Mais le match était terminé et maintenant il faut faire gagner l'Amérique.
Que dans ce contexte, Donald Trump consacre deux heures pour rencontrer les patrons emblématiques de la Silicon Valley marque la reconnaissance que la Silicon Valley est incontournable pour la bonne situation de l'emploi durant le mandat de Donald Trump.
Barack Obama avait intégré la Silicon Valley en s'entourant de très nombreux collaborateurs qui y travaillaient avant 2008. La fusion était alors totale.
Pour Donald Trump, l'enjeu est différent. Il s'agit de pacifier les relations avec la Silicon Valley. D'où l'offre de service de Donald Trump. «Je suis là pour vous aider à réussir», a déclaré d'emblée Donald Trump. «Nous voulons que vous continuiez à aller de l'avant grâce à des innovations incroyables. Il n'y a personne comme vous dans le monde», a poursuivi Donald Trump, entouré de son vice-président Mike Pence et de Peter Thiel, cofondateur de PayPal et seul grand nom du secteur technologique de la Silicon Valley à l'avoir soutenu.
Autour de la table, Jeff Bezos d'Amazon, Larry Page et Eric Schmidt d'Alphabet (Google), Sheryl Sandberg de Facebook, Brian Krzanich (Intel), Chuck Robbins (Cisco), Safra Catz d'Oracle, Elon Musk (Tesla et SpaceX), Ginni Rometty (IBM) et Satya Nadella (Microsoft)...
Cette réunion montre deux réalités importantes :
1) Donald Trump fait de l'emploi sa vraie priorité absolue. Donc il doit compter sur tout le monde,
2) Donald Trump se veut d'abord efficace sur cette priorité. Par conséquent, pas de dogmatisme au sujet des partenaires. Tous les partenaires sont à mobiliser pour réussir.
Ces deux réalités sont à considérer dans les appréciations effectuées sur la transition de Trump.