Donald Trump fait face à "sa" majorité républicaine
Exprimeo l'annonçait dernièrement au sujet de Paul Ryan, mais aujourd'hui, c'est fait : Donald Trump critique les parlementaires de son parti qui ont discrètement réduit les pouvoirs de l'organisme indépendant chargé d'enquêter sur les violations éthiques des élus.
Le Bureau d'éthique parlementaire, créé en 2008 après des scandales de corruption, n'est pas supprimé, mais sera renommé et il passera avec cette réforme dans le giron des parlementaires, qui auront le pouvoir de mettre fin à des enquêtes. Il n'aura plus le droit de communiquer. Des élus se plaignaient que le bureau, en enquêtant sur eux, n'ait pas respecté la présomption d'innocence.
« Avec tout ce que le Congrès a à faire, doivent-ils vraiment faire de l'affaiblissement de l'organisme d'éthique indépendant, aussi injuste soit-il, leur premier acte et première priorité », a écrit Donald Trump sur Twitter ce jour. « Concentrez-vous sur la réforme fiscale, la santé et toutes les autres choses bien plus importantes ! »
Le Parti Démocrate a sauté sur l'occasion déclarant : « l'éthique est la première victime du nouveau Congrès républicain »...
La conseillère de Donald Trump Kellyanne Conway a reconnu ce jour sur MSNBC que le vote avait été une « surprise ».
C'est le début des relations "sportives" entre Donald Trump et sa majorité parlementaire. Et les relations vont être très "sportives" puisque les relations personnelles entre Donald Trump et les leaders parlementaires républicains sont ouvertement mauvaises. Parfois même très mauvaises notamment avec des leaders Républicains au sein du Sénat.