Donald Trump face au terrorisme islamique
Aujourd'hui, Donald Trump a affirmé que les États-Unis et leurs alliés vaincraient le « terrorisme islamique radical » et les « forces de la mort ».
« Aux forces de la mort et de la destruction, sachez que les États-Unis et ses alliés vous vaincront », a-t-il déclaré depuis la base de MacDill, à Tampa, en Floride, siège du commandement militaire américain au Moyen-Orient (CENTCOM). « Nous vaincrons le terrorisme islamique radical et nous ne le laisserons pas prendre racine dans notre pays » a précisé Donald Trump.
La question est : comment ?
Les relations avec l'Iran passent sur le devant de la scène. "En ce qui concerne l'Iran, c'est le plus grand État soutenant le terrorisme au monde», a déclaré James Mattis. «Et je pense qu'il est sage de s'assurer que l'Iran reconnaisse que ce qu'il fait attire l'attention de beaucoup de gens», a-t-il ajouté au cours d'un point de presse. «Il n'est pas bon de l'ignorer. Il n'est pas bon de le nier mais en même temps je ne vois pas la nécessité d'accroître le nombre de soldats que nous avons au Moyen-Orient. Ce n'est pas dans les projets au moment présent. Nous avons toujours la capacité de le faire mais maintenant je ne pense pas que cela soit nécessaire», a-t-il déclaré en réponse à une question.
De son côté, Donald Trump a imposé des sanctions contre l'Iran et son programme de missiles balistiques, Téhéran prenant aussitôt des mesures de représailles. Donald Trump a ainsi mis à exécution ses menaces de durcir la position de Washington envers la République islamique, mais sans mettre un terme pour l'instant à l'accord international sur le nucléaire iranien scellé en 2015 par Barack Obama. La tension monte sérieusement avec l'Iran conformément à ce qui était prévisible en fonction du profil des nouveaux responsables au sein du cabinet de Donald Trump.
Un cabinet qui doit préciser pour fin février le plan d'actions en la matière. La date qu'il a fixée pour adopter le plan militaire contre l'Etat Islamique (EI). Pendant des mois, Trump avait moqué et critiqué la lenteur des progrès dans la lutte contre le groupe djihadiste État islamique. Trump a signé un décret qui demande «une stratégie exhaustive pour vaincre l'EI". Le nouveau secrétaire à la Défense, James Mattis, devra notamment trouver des moyens de donner plus de latitude aux troupes pour combattre l'EI «dans le respect des lois internationales», s'attaquer à l'EI sur tous les fronts y compris sur Internet et proposer des mécanismes permettant de priver les djihadistes de financement. Donald Trump s'était rendu au Pentagone pour y rencontrer ses chefs militaires et il a déjà été question des moyens d'accélérer la lutte contre l'EI. Le vrai rendez-vous sera sur le rôle des troupes au sol. Compte tenu du profil très offensif des généraux qui occupent désormais des responsabilités de premier plan, le rendez-vous sera aussi, voire surtout, sur la mise en oeuvre de variantes éventuelles jusqu'alors exclues ...