Benoist Apparu et les vrais marqueurs
Une victoire électorale ne peut se résumer à des marqueurs simples. Ce serait trop facile. En revanche, une défaite électorale compte sur des marqueurs presque indéfectibles.
Perdre, c'est d'abord ne pas être à la mode dans le regard d'autrui. Donc ne pas susciter l'envie. Pour que l'envie soit contagieuse, elle doit avoir ses "apôtres". Ceux qui diffusent la "bonne parole", qui donnent la bonne grille de lecture ... Moins les "apôtres" sont nombreux, moins l'envie est possible et plus la victoire s'éloigne.
Aujourd'hui, où sont les "apôtres" de François Fillon ? A quelques rares exceptions, les "apôtres" potentiels, naturels sont ... ailleurs que dans la course de la présidentielle. Ils font vivre leurs autres mandats personnels comme si la gestion courante prenait toute leur énergie, tout leur temps. Benoist Apparu est l'un de ces marqueurs alors même qu'il pouvait ajouter une couche populaire utile. Mais même des membres de l'état major officiel de François Fillon communiquent d'abord sur des réalisations locales et non pas sur la présidentielle. Pour dresser les constats, il y a un outil très simple : les réseaux sociaux. Il suffit de comptabiliser les informations et le déséquilibre est considérable. C'est un marqueur qui compte beaucoup.