Donald Trump tente de capitaliser les chiffres sur l'emploi
L’emploi aux États-Unis a connu une nouvelle embellie en juillet, puisque le taux de chômage est retombé au plus bas depuis 16 ans. L’économie américaine a créé 209 000 emplois le mois dernier, alors que les analystes s’attendaient à 181 000 nouvelles embauches.
Le taux de chômage a perdu un dixième de point de pourcentage, à 4,3 %, son plus bas niveau depuis mai 2001. Donald Trump a insisté dans un tweet : « D’excellents chiffres viennent d’être publiés et je ne fais que commencer. Beaucoup de régulations qui entravent l’emploi sont supprimées. Il y a un mouvement de retour vers les États-Unis. » Parmi les autres bonnes nouvelles, le salaire horaire moyen a légèrement augmenté (+0,3 % au lieu de +0,2 % en juin). Sur l’année, cela demeure néanmoins une hausse modeste de 2,5 %, à peine au-dessus de l’inflation.
Mais ces chiffres ont une utilité politique forte pour Donald Trump : accréditer auprès de son électorat que ses actions donnent des résultats positifs. Or, selon les derniers sondages publiés, son électorat est prêt à croire à "l'effet Trump". Et d'ailleurs sur la base des derniers sondages, Donald Trump est assuré d'une base électorale bien plus solide que ce que les remous fédéraux peuvent laisser imaginer. Une base électorale qui annonce une campagne 2018 bien plus ouverte pour Trump que ce que certains commentaires fédéraux laissent souvent entendre.