Alain Juppé, Alain Carignon, Arno Klarsfeld partagent pour partie un même combat
Alain Juppé, Alain Carignon et Arno Klarsfeld seront des indicateurs emblématiques de courants importants pour suivre les comportements d'opinion lors du second tour.
Pour Alain Juppé, comme pour partie Alain Carignon et tant d'autres situations de villes ayant accordé un soutien large à Ségolène Royal, il s'agit d'identifier le socle de ce soutien à l'ex candidate socialiste et la faculté de "décrocher les scrutins".
Des villes "haut de gamme" ont probablement connu des évolutions sociologiques profondes avec une "boboïsation" de certains quartiers. Ces électorats étaient sensibles à l'approche "douce et moderne" de S. Royal. Peuvent-ils "faire bouger les lignes" sur des scrutins à enjeux pour partie locaux ? Si la réponse est positive, cela signifie que les élections locales seront ouvertes. Si la réponse est négative, c'est la naissance d'une réelle inquiétude dans plusieurs villes.
Pour Alain Carignon, cet indicateur, qui concerne tout particulièrement des cantons du centre-ville, est bien entendu l'objet d'autres connotations dont la réaction de l'électorat face à une campagne qui a été frappée par un "atypisme" certain à l'exemple de l'absence de tout débat entre les deux tours sur refus de sa concurrente socialiste. Comment réagira l'opinion face à cette spécificité ?
Pour Arno Klarsfeld, c'est pour partie un enjeu identique avec une médiatisation particulière quant à la faculté qui peut être la sienne à faire, là aussi, "bouger les lignes" dans la Capitale et ouvrir un scrutin qui semblait bien fermé il y a encore peu de temps.
Dans ces trois circonscriptions, l'examen des scores en dira long sur les marges de manoeuvres pour les prochaines municipales.