L'UMP s'apprête-t-elle à réouvrir la question du calendrier des élections locales ?
Beaucoup de rumeurs entourent toujours le calendrier des élections locales. La volonté (voire la sagesse ?) politique peut conduire à "purger" le calendrier électoral avant d'engager des réformes de fond ? Mais la réforme du calendrier peut-elle être conduite dans la sécurité juridique ? Là est le véritable obstacle.
Nicolas Sarkozy avait plaidé pour le calendrier à l'automne 2007 quant à la tenue des élections locales. Il n'a pas été écouté.
Ce retour à sa position initiale ne peut être opéré qu'à une double condition :
* que la demande lui soit formulée dans des conditions qui ne donnent pas prise à un changement de position de sa part,
* que la décision ne soit entachée d'aucun risque d'insécurité juridique.
Sur le premier point, on peut concevoir assez facilement une orchestration efficace de demandes de responsables divers.
En revanche, sur le second point, il resterait un obstacle important : le "statut" des campagnes institutionnelles programmées pour l'été après des appels d'offres respectant le calendrier de mars 2008.
Ce dossier ne semble trouver pour l'instant aucune solution juridique solide. D'où la difficulté de trouver une voie à la volonté politique qui ne fait pas défaut, loin s'en faut.