St Paul de Varces (38) : David Richard en difficulté sur les conditions d'une opération immobilière densifiée
Jeudi 6 juillet 2017, à l'issue d'une réunion publique très mouvementée au sujet d'une opération immobilière densifiée, David Richard, maire sortant de St Paul de Varces, prend un engagement clair public : la communication prochaine de l'étude des impacts divers dont les impacts financiers de cette opération immobilière baptisée Le Villarey. Un an plus tard, qu'en est-il : aucune publication !
C'est l'histoire d'une Commune historiquement rurale en fond de vallée qui a toujours refusé les immeubles et qui se trouve confrontée à l'annonce d'immeubles pour un nombre inédit alors même que l'équipe municipale élue en 2014 avait engagé des recours ... contre une telle perspective. Ce qui était prévisible est arrivé. Une crise grave inédite. Des démissions en nombre record de membres de cette équipe municipale. Ceux qui étaient au Conseil Municipal le quittaient tandis que ceux qui étaient extérieurs refusaient d'entrer. Si bien qu'à l'ultime démission, la route vers la dissolution du Conseil était franchie si l'opposition quittait à son tour le Conseil. Mais l'opposition décidait de rester dans le Conseil tout en ne s'y rendant plus tant elle considère qu'elle est traitée dans des conditions qu'elle n'accepte pas.
A quoi le Maire, David Richard, s'est-il engagé le jeudi 6 juillet 2017 ? A répondre simplement mais précisément aux questions qu'il posait lui-même avant 2014 avant d'être élu. Comment interpréter cette absence de publication ? Soit l'étude n'existe pas. Soit son contenu contribuerait à alimenter encore davantage la crise municipale, à supposer d'ailleurs que ce soit encore possible... ?
C'est devenu la caricature de la résistance de la périphérie aux affaires immobilières densifiées. Dans le même temps, sur Brié et Angonnes, Commune exposée à la même perspective, l'EPFL RD vient de se désengager d'un projet à la suite d'un simple recours gracieux. Un tournant ?
Autant de Communes qui vivent des crises majeures totalement inhabituelles. Au moment même où le PLUI a pris du retard et ne devrait être adopté qu'en décembre 2019 c'est à dire à moins de 90 jours des élections municipales de 2020. Des élections qui manifestement devraient être engagées très tôt tant les contestations profondes sont nombreuses et vives.