Kristi Noem et la visite de Donald Trump
L'un des véritables tests du 6 novembre : l'effet Donald Trump. Derrière cette question, il y a deux notions différentes. 1) Est-ce que le style Trump peut mobiliser les Démocrates dans un vote hostile et jusqu'à quel niveau ? 2) Est-ce que le style Trump peut mobiliser les Républicains et là aussi jusqu'à quel niveau ?
Le vote du 6 novembre va revêtir un volet quasi-inédit à ce point : l'appréciation sur l'effet Trump. Les Démocrates peinent manifestement à trouver la personnalité fédérale qui peut mobiliser contre Donald Trump. Barack Obama avance sur ce terrain mais c'est loin d'être évident parce qu'il ouvre immédiatement un débat sur les "années Obama". Elles sont récentes et controversées. Les années Obama démobilisent une partie de l'électorat Démocrate. Si les années Obama avaient fait consensus au sein de l'électorat Démocrate, il n'y aurait pas eu d'espace pour Bernie Sanders en 2016. Mais une question identique naît chez les Républicains modérés. Le style Trump peut-il les démobiliser ? En réalité ce qui se passe c'est l'explosion du bipartisme. Il y a désormais 4 sensibilités très différentes avec une cinquième plus marginale (les "verts" tendance historique Ralph Nader). Et au sein de chacun des deux partis traditionnels, les cohabitations deviennent de plus en plus difficiles. Donc les chocs collatéraux peuvent réserver de fortes surprises.