Nicolas Sarkozy voit son ouverture plébiscitée par les Français
Nicolas Sarkozy est soutenu très largement dans son effort d'ouverture. Selon une enquête Opinion Way, 71 % des Français le suivent sur cette voie.
Nicolas Sarkozy invente "l'union contrat"'.
De quoi est-il alors question ?
L'union n'abolit pas les différences. Mais ces différences deviennent compatibles avec un contrat commun.
Ce contrat commun est alors supposé neutraliser des comportements qui " gênent " la vie politique à l'exemple des comportements suivants :
* les partis politiques campent sur des positions historiques déconnectées des enjeux modernes,
* ils utilisent des affrontements à des fins purement électorales et oublient leur fonction de pédagogie démocratique,
* ils poussent à l'intolérance et aux divisions parfois artificielles.
Bref, derrière cette approche d'union-contrat, il y a le sentiment que les partis politiques doivent cesser de ne penser qu'à la victoire ou à la revanche électorale pour s'occuper davantage du pays, de ses vrais défis, de l'avenir.
Des pays voisins ont beaucoup progressé dans cette voie. La Grande Bretagne pour lutter contre des formes de séparatismes. Plus dernièrement, l'Allemagne pour sortir d'une crise politique durable liée à la difficulté de dégager une majorité franche.
La France est peu habituée à cette approche. Sa vie politique est peu tolérante. Le réflexe contestataire est très vif. Les corps intermédiaires sont des défenseurs traditionnels de la sécurité et des acquis.
Les cyniques disent volontiers que le monde moderne c'est l'affrontement permanent des imbéciles organisés contre les intelligents inorganisés. Est-il impossible aux " intelligents " de s'organiser ?
Pour l'instant, N. Sarkozy donne le sentiment d'organiser "les plus intelligents" ou du moins les plus populaires.