Nicolas Sarkozy est-il concerné par le silence qui a entouré les émeutes de Cergy ?
Nicolas Sarkozy est-il mêlé au silence qui a entouré des scènes de violences graves à Cergy ? Pourquoi comprendre et interpréter que de tels faits ne soient révélés qu'une semaine plus tard ?
La France est au bord d'une grave et profonde crise de confiance dans les relations entre l'opinion et ses supports traditionnels d'information.
Sur le plan local, la presse quotidienne régionale s'est installée dans un légitimisme souvent "intéressé" qui pèse de plus en plus sur des règles déontologiques classiques. Lui est-il encore possible de "se mettre à dos" un grand féodal local gros annonceur publicitaire ?
Beaucoup d'actes lors des dernières législatives dénotent une indiscutable régression démocratique. Une régression très préoccupante tant le déséquilibre de traitements de candidats peut désormais être grand et d'un arbitraire reconnu jusque dans l'absence d'égalité dans le régime d'annonces des réunions publiques électorales par exemple.
Sur le plan national, on se fait à l'idée de la généralisation de "l'approche d'opinion". Mais lorsque l'approche d'opinion et le service public répondent aux mêmes sensibilités, où faut-il aller chercher l'irrévérence qui fonde l'indispensable pluralisme ?
C'est une crise grave qui se prépare avec une opinion qui va se replier sur elle-même à la recherche du complot permanent. Il n'y a pas que l'opposition qui mérite une modernisation de son statut...