Kamala Harris et la primaire Démocrate très clivante
Au moment où Kamala Harris annonce la communication de sa décision pour début janvier 2019 en vue de clarifier sa position dans la course présidentielle 2020, le Parti Démocrate voit les déclarations de divisions se multiplier.
C'est un Parti démocrate éloigné de toute résurrection qui est sorti des élections intermédiaires 2018. Peut-être même encore plus fragilisé qu'avant les élections de novembre 2018. Aucun leader fédéral n'est issu de cette campagne. Bien au contraire, la quasi-totalité des candidats ont posé un "cordon sanitaire" entre eux et les leaders fédéraux.
Comme Rahm Emanuel le note, c'est même la première fois que le Parti Démocrate envisage de considérer une défaite comme tremplin pour un "présidentiable" (Beto O'Rourke). Bien davantage, les Républicains ont gardé la majorité au Sénat. Et les Démocrates ont gagné la Chambre des Représentants en "eaux basses".
Donald Trump a montré qu'il était un redoutable battant en période de campagne électorale. Bref, à ce jour, les Républicains sortent plutôt favoris des élections intermédiaires.
Ils seront tous derrière Trump. Mais les Démocrates seront surtout très divisés. Cette différence pourrait peser très lourd sur le chemin de 2020. Pour le moment, seul Bernie Sanders est manifestement à la tête d'un collectif. Tous les autres candidats Démocrates potentiels sont isolés.