Marc Simoncini et l'autre visage des entrepreneurs
Mardi dernier, l'équipe du Musée Kennedy à Boston a ouvert la consultation pour la nomination 2020 de celui ou celle qui va mériter le prix du courage dans la vie publique. C'est une excellente démarche à deux titres.
1) La procédure est saine car elle émane de la base. 2) Le sujet est remarquable car il impose de remettre au coeur de la réflexion un enjeu prioritaire : qu'est ce le courage dans la vie publique ? Est-ce celui d'un responsable public qui fait évoluer significativement un dossier au prix de risques personnels considérables ? Est-ce un fonctionnaire qui refuse d'exécuter un ordre manifestement illégal ? ... La liste pourrait durer longtemps.
Pendant des décennies, la France était le pays de la réflexion sur la citoyenneté. Tandis que l'Italie était le pays de l'art. Deux moteurs universels et intemporels. C'est triste de constater le retard désormais pris par ces deux pays dans ces domaines respectifs en dehors de leur héritage historique.
Si le prix existait en France, un entrepreneur mériterait une attention particulière : Marc Simoncini. Parce qu'il défend l'esprit d'entreprise dans un pays qui n'est pas un terreau de cette culture. Parce qu'il dédramatise les échecs. Et surtout parce qu'il montre que lever de l'argent ce n'est pas devenir rentier mais lancer toujours l'entreprise nouvelle.
Un beau courage en France !