Décision 2020 : le 3 novembre et l'enjeu décisif de problèmes techniques considérables
Chaque État, et parfois même chaque comté, émet des bulletins de vote particuliers selon les questions qui sont posées aux électeurs de l’État. Ne jamais oublier que la présidentielle est associée à un nombre élevé d'élections collatérales "locales".
L'enjeu des votes par correspondances va beaucoup compter tout particulièrement avec la distanciation physique liée à la crise Covid-19. Dans cinq États, soit le Colorado, Hawaï, l’Oregon, l’Utah et Washington, la proportion du vote par correspondance est traditionnellement forte. Les bulletins y sont acheminés à tous les électeurs inscrits, qui peuvent les renvoyer par la poste ou se présenter en personne au bureau de vote, à leur choix.
Dans 28 autres États et la capitale fédérale, les électeurs peuvent voter par courrier en demandant un absentee ballot (vote par procuration), sans devoir fournir aucune justification.
Dans d'autres Etats, des critères sont considérablement plus restrictifs.
Mais, deux repères méritent d'être pris en considérations :
- 20 Etats ont indiqué qu'ils comptabiliseraient les bulletins dès qu'ils sont postés avant le 3 novembre et non pas pour arriver le 3 novembre. C'est un pourcentage énorme,
- la bataille pour l'invalidation de bulletins électroniques s'annonce musclée. Elle avait déjà été musclée lors des primaires 2020. Trop de perforations (overvote), pas assez (undervote) ou perforations inabouties.
C'est une immense pagaille qui est probable. Le mois de l'élection s'annonce très controversé.