John Kerry et le vrai enjeu pour les Accords de Paris
La Cop 21 est au pied du mur : l'élection de Trump a été un leurre pour les défenseurs des Accords de Paris : les Accords de Paris avaient trouvé leur bouc-émissaire pour expliquer un échec cinglant.
Mais si la raison de l'échec du passage à l'acte était ailleurs ? L'accord large de la COP 21 n'a-t-elle pas été possible que parce qu'il s'agissait d'une déclaration d'intentions et non pas d'un engagement juridique au sens strict du terme.
Avec Biden et surtout avec John Kerry, le moment de vérité est arrivé. Si les Accords de Paris ne redeviennent pas une référence internationale immédiate, c'est qu'ils constituaient une vitrine mais sans back office. Parce que les intentions généralistes ne peuvent pas passer dans les actes sans des réformes qui dépendent d'autres engagements que ceux des Etats dont le capital-risque, les assureurs ...
Les 6 premiers mois du mandat de Biden seront un test de vérité pour les Accords de Paris : relance ou abandon définitif.