Ukraine : Antony Blinken et le vieux sujet des relations avec la France
Avec la guerre en Ukraine, trois questions suscitent actuellement de très nombreux commentaires sur les réseaux sociaux. 1) Comment la crise sanitaire du Covid-19 a-t-elle pu disparaître aussi brutalement comme si elle n'existait plus du tout ? 2) Et si la présidence américaine n'était pas assumée par Biden qu'est-ce qui aurait changé ? Et 3) quel espace existe-t-il pour un pays comme la France pour faire vivre une expression "autonome"? Est-ce tout simplement possible ? Trois questions de fond si peu traitées actuellement à regret.
Il parait lointain le temps où Nicolas Sarkozy passait ses vacances aux Etats-Unis, y rencontrant George Bush dans la maison familiale de Kennebunkport.
Un temps qui pouvait faire oublier ce 7 mars 2003 où Dominique de Villepin, dans son discours devant le Conseil de Sécurité de l’ONU, s’opposait à la guerre en Iraq.
Deux images totalement opposées. Deux symboles de relations si difficiles entre deux pays.
A quoi tient cette situation ?
Progressivement, deux identités se sont construites.
En 1976, à l’Université du Michigan, Françoise Giroud a prononcé l’un des plus beaux discours sur les relations entre la France et les USA. Un discours prémonitoire dans de très nombreux domaines à l’exemple des difficultés de l’Est. Elle l’a conclu par les mots suivants «même ceux qui souhaitent votre abaissement le redoutent parce qu’ils savent que, si vous laissiez tomber de vos mains le flambeau de la liberté, il s’éteindrait peut être pour des siècles».
Ce message doit toujours inspirer.