Xavier Bertrand joue la logique du rejet exaspéré
Xavier Bertrand met en avant de nouvelles dispositions qui montrent que le Gouvernement sait qu'il a l'opinion avec lui.
La notion de "majorité silencieuse" a vécu. Les images sont désormais celles du "rejet exaspéré".
Au printemps 2007, l'opinion a le sentiment d'avoir donné mandat de réformer. C'est donc aujourd'hui l'impression amère d'un troisième tour social qui domine.
Ce troisième tour est accrédité par une expression de supporters trop résolus en décalage avec l'opinion. Ce décalage est surtout manifeste dans la démarche des étudiants avec ce jour par exemple en contrepoint d'un reportage TV l'image de poing levé qui avait disparu de tous les meetings politiques.
Ce décalage est à l'origine d'un rejet exaspéré largement majoritaire dans l'opinion.