Nicolas Sarkozy à la tête d'une "drôle de démocratie"
Nicolas Sarkozy est confronté à tous les travers habituels de la démocratie Française, depuis la mobilisation face à la moindre réforme en passant par la bataille des chiffres sur le nombre des manifestants. Rien ne semble pouvoir changer dans ce domaine.
Les grévistes semblent vouloir changer d'objet de bataille. Ils ouvrent dès à présent le dossier du pouvoir d'achat.
Pour le reste, c'est une journée très habituelle qui s'est déroulée dans de telles circonstances :
* les chiffres fluctuent de plus de 1 à 10 selon les sources des estimations,
* les salariés du secteur public ne veulent surtout pas se voir désignés comme des "nantis",
* la mobilisation bat son plein alors même que la réforme nécessaire devrait aller tellement au-delà des actuelles mesures ...
Si la rupture a été dans les urnes en mai 2007, elle ne se traduit surtout pas dans les actuelles circonstances.
Mais il ya une rupture qu'il faut suivre avec attention. L'électorat populaire qui avait voté Sarkozy en mai 2007 est en train de se retirer partiellement. C'est là le premier réel clignotant qui mérite l'attention. Les messages sur "l'argent déculpabilisé" peuvent commencer à induire des effets négatifs significatifs pour la cote du Président dans une partie de l'électorat populaire.