Nicolas Sarkozy est placé dans l'obligation de reconquérir une nouvelle image de marque de façon urgente
Nicolas Sarkozy s'apprête à devenir le cas d'école de la "nouvelle opinion publique" qui pratique, selon la formule désormais courante, les "3 L" : elle lèche, elle lâche, elle lynche. Cette dernière étape est ouverte et pourrait se conclure le 9 mars 08 par un vote sanction historique.
Nicolas Sarkozy doit ouvrir une reconquête urgente de l'opinion. La surexposition de sa vie privée a écrasé sa politique.
L'opinion a le sentiment que le Président ne tient pas ses engagements et l'abandonne dans des difficultés considérables : emploi, pouvoir d'achat ...
Tout "doit rentrer dans l'ordre" avant les municipales mais est-ce encore possible ?
Trois mesures seraient envisagées :
* un entretien télévisé avec la "nouvelle première dame de France" exposant le tournant pour elle et sa volonté de respecter les nouvelles obligations de sa "fonction". Une opération charme que l'intéressée peut remarquablement réussir tant ses qualités charismatiques sont grandes.
* une confession d'auto-sanction du Président retrouvant les références et la tonalité de sa campagne mais surtout indiquant les corrections immédiates qu'il apporte.
* une implication dans les municipales pour s'expliquer. Seuls les combats non livrés sont perdus. Or la nationalisation du scrutin municipal est opérée. Les représentants locaux de l'UMP désertent le champ de bataille et retirent même souvent le logo de l'UMP. Si Nicolas Sarkozy ne livre pas directement l'explication, les municipales sont perdues et ouvriront une crise politique.
Le Président n'a plus le choix. Il doit entrer dans la bataille et ouvrir de nouvelles perspectives pour changer immédiatement la donne.