Nicolas Sarkozy peut-il rester encore longtemps à l'écart du prix des carburants ?
Réunis à Madrid ce jour, les présidents de plusieurs compagnies pétrolières sont clairs : "les problèmes se situent au-dessus du sol, pas en-dessous".
Les responsables des compagnies écartent des facteurs techniques pour expliquer les hausses.
Ils mettent en cause des "anticipations". Ils signalent l'impact des ponctions fiscales.
Surtout, ils rejettent les causes géologiques précisant que le monde a 40 ans de réserves prouvées de pétrole, 60 de gaz naturel et 130 de charbon.
La politique Française se caractérise par une neutralisation de ce débat qui concerne pourtant directement le niveau de vie des Français. Pendant combien de temps encore restera-t-il un sujet tabou ? Et qui cassera ce consensus surprenant ?