Nicolas Sarkozy installé dans la position du mal aimé de l'opinion
Même réalisé au lendemain de la libération d'Ingrid Betancourt, le sondage Ifop pour Paris Match laisse apparaître une cote très faible du Chef de l'Etat avec une rechute.
59 % des Français sont mécontents de la politique mise en oeuvre par le Chef de l'Etat.
La politique sociale est soutenue par un tiers de l'opinion ... Pas un clignotant n'est pas au rouge.
C'est le fruit d'une opinion en mal être qui cherche à se venger. La hausse des carburants modifie complètement la structure des budgets familiaux. La perspective d'aggravation est acceptée. Dans ces circonstances, le Gouvernement n'est plus un facilitateur d'améliorations. Il est en échec, pire encore indifférent.
Les Français savent que l'un des grands gagnants de la hausse du pétrole, c'est l'Etat car il est très lourdement taxé. L'Etat est donc dans le "camp opposé" puisque, faute de diminution des taxes, il contribue à la perte du pouvoir d'achat.
C'est un facteur important de divorce que ce sentiment de sort pas partagé.
Il est certain par ailleurs, mais de façon annexe, que des comportements provocateurs du Chef de l'Etat (déclarations sur les grèves, discours à l'UMP ...) ne peuvent contribuer à calmer les rancoeurs.