Jacques Chirac monte sur le podium des bonnes opinions
L'ancien Président connaît une résurrection de popularité qui en dit long sur l'état de disgrâce de son successeur parvenu à le réhabiliter en un seule année.
Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy ont deux pouvoirs d'évocation à l'opposé. L'un incarne la sympathie, la modération, la recherche de consensus. L'autre accepte de représenter une certaine forme de brutalité, l'énergie, le goût de l'opposition.
Pas étonnant dans ces conditions que la popularité de l'un condamne l'autre. De 2002 à 2007, le goût du changement portait l'énergie de Nicolas Sarkozy en valorisant même des excès qui tranchaient avec l'usure et la monotonie du pouvoir de l'époque.
Mais aujourd'hui, les tendances changent. La réforme présidentielle permanente inquiète, brutalise l'opinion du moins pour l'instant. La nostalgie fait son oeuvre.