Nicolas Sarkozy fragilisé par l'autisme russe
S'il fallait avoir une preuve flagrante de la faiblesse de l'influence de la Présidence de l'Europe sur la scène internationale, elle vient d'être donnée par la crise en Géorgie.
Afficher la fermeté est une chose. Que cette affirmation ait un impact en est une autre.
Les Français viennent de découvrir, entre deux expositions au soleil, que s'exprimant même au nom de l'Europe leur Président ne pèse plus "grand chose" dans le concert international.
Face aux réelles puissances comme la Chine ou la Russie, la diplomatie Française est-elle réduite à "manier les mots sans effet" ? C'est une révélation pour ceux qui n'avaient pas encore intégré le statut de "puissance moyenne" de la France.
Cette réalité risque de beaucoup modifier l'appréciation populaire de l'enjeu de la présidence européenne désormais perçue comme une étape plus administrative que l'exercice d'une vraie influence internationale.