Ségolène Royal dans fort Boyard
Le week-end de La Rochelle tourne au mélo collectif et montre, une fois de plus, l'immense difficulté pour ce parti de vivre une modernité vécue par ses partis voisins.
Rien ne manque à l'échec.
Les divisions sont toujours là. Un ancien Premier Ministre, qui n'a même pas rencontré les suffrages des militants lors des dernières primaires pour la présidentielle 2007, joue les "père Fouras" en délivrant les "clefs permanentes" du socialisme Français.
Bertrand Delanoë, d'ordinaire si bon gestionnaire de son image, mouille la chemise dans des conditions caricaturales sur une tribune ornée d'une modeste "plante verte". La comparaison avec "le sujet suivant" souvent consacré en ce moment aux élections Américaines fait choc quant aux visuels comparés des tribunes...
Les candidatures à la fonction de Premier Secrétaire se multiplient comme pour mieux "noyer" les deux candidatures qui ouvrent un véritable choix : celles de Bertrand Delanoë et de Ségolène Royal.
C'est une rentrée médiatique pathétique pour une formation de cette importance confrontée à des enjeux d'une terrible importance : incarner une force respectée d'alternance.