Dominique Strauss-Kahn sur le point de quitter le FMI ...
DSK doit maintenant affronter deux difficultés : le procès du FMI comme défenseur d'un crédo libéral mais aussi la clarification de sa propre position au sein du FMI. Le temps du choix est-il venu ?
Depuis le début, de nombreuses zones d'ombres entourent la nomination de DSK à la direction générale du FMI.
Avec l'actuelle crise, la clarification s'impose.
1) DSK n'est pas "le patron" du FMI contrairement à ce que ses partisans ont cherché à laisser croire.
2) La véritable direction du FMI relève du CMFI (Comité monétaire et financier international) qui rassemble 185 Etats membres considérant que le Directeur du FMI doit exécuter les instructions données dans un cadre technique.
Henry Paulson a rappelé les vocations du FMI dans des termes clairs : "accorder des prêts à taux réduits aux pays en développement, rapidement en y attachant peu de conditions".
Ce rappel a suscité de nombreuses réactions sur cette vocation de base pas respectée.
3) Dans ces circonstances, le rôle politique du Directeur Général du FMI ne peut que susciter des réserves de plus en plus fortes.
Finalement, cette nomination pourrait bien devenir une réelle éviction du jeu politique Français.
De nombreux partisans de DSK considèrent donc qu'il serait temps de quitter le FMI pour ne pas hypothéquer davantage l'avenir.