Vincent Peillon et la nouvelle génération PS
Dans la même semaine, à 48 heures de distance, deux chocs générationnels sont intervenus. Obama a tourné la page des "papys républicains". Ségolène Royal s'apprête à tourner celle des vieux barons locaux.
La présidentielle 2012 va s'ouvrir sur un double choc :
1) celui d'une nouvelle conception de l'Etat. Le PS veut dénoncer le nouvel Etat UMP à l'exemple de l'Etat RPR d'hier.
2) celui d'une nouvelle génération, celle des quinquas et des quadras.
Les barons locaux des années 80 entrent en retraite au moment où l'âge de la "retraite civile" est pourtant retardé.
C'est une des leçons du 4 novembre que l'accélération du besoin de changement des personnalités.
La nouvelle direction du PS entend donner l'exemple.