François Fillon inquiet face à la durée de la crise
C'est désormais quasi-public. Il n'y aura pas de retournement de tendance avant le second semestre 2010 au plus tôt. C'est très loin.
Il va falloir assumer toutes les conséquences pratiques de la crise avec des prochaines étapes très difficiles à gérer.
Après l'impact social dont la réalité apparaîtra à quelques semaines des Européennes, il faudra gérer un budget 2010 quasi-impossible à boucler en raison du manque à gagner tant sur le budget général que sur celui de la Sécurité Sociale.
Non seulement l'Etat n'a plus de marge de manoeuvre pour adoucir des réformes mais surtout il devra réformer pour contenir les déficits.
C'est une situation politiquement explosive qui s'annonce.