Benoît Hamon met en cause les médias
Le leader socialiste dénonce la sélectivité des informations présentées comme prioritaires par les médias traditionnels.
Benoît Hamon dénonce le "complot médiatique" visant à mettre en évidence la moindre querelle au sein du PS, ce qui contribuerait à créer ce sentiment de désordre permanent qui nuit à la crédibilité de ce parti.
Le leader socialiste défend une notion de manipulation. Y aurait-il un complot pour "diaboliser le PS" et nuire à sa vocation d'alternance ?
On retrouve un climat qui est apparu aux Etats-Unis au début des années 2000.
Dans des pays qui ont un besoin permanent de " nouvelles ", les médias traditionnels sont devenus les victimes d'un grand contournement par la communication en ligne.
Une nouvelle information est née faite de proximité affichée mais surtout d'infiltration, de révélations permanentes et du rejet généralisé d'un " politiquement correct " qui discréditerait les supports traditionnels.
Ce climat a déjà placé les médias américains dans une véritable tourmente au pays où ils avaient été reconnus les premiers comme le quatrième pouvoir.
La blogosphère américaine donne le tournis aux médias classiques. Ces derniers vont devoir réviser leurs méthodes. Dès qu'ils s'éloignent des révélations spectaculaires, ils sont l'objet d'accusation de complicité avec le Pouvoir.
La France est-elle au début d'une évolution analogue ? La crise développe aussi un sentiment de crise de confiance dans les médias traditionnels supposés perméables au Pouvoir. Dans ce contexte, les nominations des responsables par le Pouvoir vont créer un lien dangereux à terme pour la crédibilité des médias.