Ségolène Royal à la recherche d'un nouvel ancrage
La leader socialiste est en érosion dans les sondages. Sa valeur ajoutée s'effrite.
En 2006, Ségolène Royal répondait à une attente : le besoin de neuf. Cette attente était le "territoire" de Ségolène Royal à gauche et de Nicolas Sarkozy à droite, ce dernier parvenant à représenter l'alternance dans son propre camp.
Depuis la crise, l'attente n'est plus celle du neuf mais de la protection face aux peurs tout particulièrement sociales et économiques.
Dans ce nouveau contexte, Ségolène Royal peine à adapter son offre. Déjà candidate, elle ne peut que plus difficilement répondre au besoin de nouveauté.
C'est donc un réel enjeu de positionnement auquel la leader socialiste est confrontée. Privée de parti politique, elle ne peut trouver son salut que dans l'opinion. Si l'opinion fait défaut, la voie deviendra alors très étroite et difficile.