François Fillon ouvre la saison de la "chasse aux patrons"
Partout la règle de communication Américaine va prévaloir : Main Street contre Wall Street.
Pour casser la chaîne des dominos et arrêter la chute aux portes du politique, il n'y a pas de secret : faire tomber des têtes de grands patrons coupables de lourdes fautes.
Les secteurs bancaires et automobiles deviennent donc très exposés dans ce climat.
L'opinion est en mal de revanche. Elle veut "des têtes" car désormais la crise est vécue au quotidien.
Selon la formule pleine de bon sens "les affaires, c'est l'argent des autres", le moindre "revers" devient une "affaire" en ce moment y compris lorsqu'il s'agit d'usages anciens.
Il va falloir donner du symbole pour calmer les "électorâleurs" qui prolifèrent en ce moment.