Dominique Strauss-Kahn à Matignon le 9 juin ...
Comment sortir d'une impasse politique en dehors d'une totale redistribution de la donne ? C'est la question posée à la majorité présidentielle dont le joker semble de plus en plus s'appeler DSK.
Le scenario prend corps. Le 7 juin, la majorité présidentielle enregistre une défaite cinglante amplifiant le score déjà alarmant des élections locales de mars 2008.
La crise économique est le fait nouveau qui permet d'appeler à l'union nationale et faire de l'ouverture sans la limiter à des marginaux ou à des pré-retraités du PS.
Nicolas Sarkozy fait alors appel au "meilleur économiste de France" pour constituer l'équipe la plus compétente face à la crise laissant les querelles politiciennes sur la touche.
DSK quadrille son terrain et donne un accord conditionnel. Le PS implose car DSK amène avec lui des responsables socialistes de forte pointure désignés pour des dossiers sensibles dont la santé, l'université et la sécurité.
L'opinion publique est "charmée" d'avoir été entendue et que le Président s'ouvre à une autre politique. Un nouvel état de grâce naît ...
Ce scenario court de plus en plus. La rumeur DSK grossit manifestement.