Roselyne Bachelot s'ouvre aux amendements
La Ministre de la Santé devrait accueillir de nombreux amendements lors de la discussion au Sénat.
L'un des amendements majeurs pourrait concerner la sécurisation des patients dans le cadre de la médecine esthétique.
Le corps est aujourd'hui bien davantage qu'un capital pour le travail.
Progressivement, la frontière entre la beauté et la santé a évolué.
Dans ce contexte général, les contraintes corporelles ont donc changé de dimension.
Le bien-être corporel est devenu un facteur d'harmonie personnelle, d'efficacité professionnelle.
Le pouvoir de l'esthétique s'est ainsi affirmé dans la quasi-totalité des domaines.
Un vieux précepte chinois indiquait "il faut prendre soin de ton corps pour que ton âme ait envie de l'habiter". Ce vieux précepte est aujourd'hui à la mode.
Cette mode a conduit des professionnels à modifier leurs interventions. Elle a ouvert de nouveaux domaines d'actions.
Un décret du 11 juillet 2005 a créé un nouveau paysage légal qui est fortement préjudiciable à la qualité de fonctionnement de ce segment d'activité.
Il crée une nouvelle frontière d'interventions entre les chirurgiens esthéticiens et les médecins esthéticiens qui ne sert pas l'intérêt des patients.
Ce décret pénalise gravement une profession qui a pourtant attesté de sa capacité à respecter un professionnalisme reconnu.
Cette situation doit être modifiée dans un calendrier urgent afin de corriger ce qui constitue une approche malthusienne d'un marché afin de faire naître des rentes de situations à l'abri d'une saine concurrence.
Cette première note technique vise à présenter cette situation en espérant que la mobilisation de décideurs publics apportera la correction indispensable dans les délais les plus brefs.
Cette exception Française n'honore pas la situation sanitaire de notre pays. Bien au contraire, si elle devait être maintenue, elle augmenterait de fortes inégalités déjà sensibles en accroissant les délais d'interventions comme les prix de celles-ci.
Notre pays ne doit pas instaurer des frontières qui pénalisent une profession, des patients et des emplois de proximité susceptibles de se développer de façon rapide et importante.
Roselyne Bachelot pourrait adopter des dispositions sécurisant cette pratique ce d'autant plus que des syndicats professionnels ont défini des critères objectifs, sérieux et consensuels TF1