Nicolas Sarkozy et la mode des candidats hyper-visibles
Faut-il d'abord être à la une des médias pour être au top de la politique ? La mode des candidats hyper-visibles s'installe.
Berlusconi, Sarkozy, Obama ... ont au moins un point commun : ils sont toujours à la une des médias. Ils l'ont été au moment même où ils étaient candidats et ils conservent cette habitude une fois au pouvoir.
L'opinion moderne attendrait-elle d'abord "du pain et des jeux" ?
Il est certain qu'un lien particulier existe désormais entre la couverture médiatique et les intentions de votes.
La naissance d'un nouveau populisme s'accompagne d'une communication différente faite d'actions et non pas de réflexion, de mouvements permanents qui permettent les répétitions donc la pédagogie qui ancre une image.
Ces élus chouchoutent aussi certains médias qui leur rendent bien compte tenu de l'audience assurée.
Pour les uns, c'est le retour en vogue de "la frime". Pour d'autres, c'est une nouvelle forme de "forts en gueule". Ce qui est sûr c'est que tout l'univers doit tourner autour de chacun d'eux ; ce qui explique les questions de compatibilités diverses lors des travaux en commun.