Vincent Peillon et la fin du complexe du Prince de Galles
Dans quel pays est-il concevable que les meilleurs refusent la première place ? Combien de temps faudra-t-il encore attendre pour que la jeune génération du PS assume clairement ses ambitions naturelles et légitimes ?
L'exception Française vit encore en politique. Proclamer son intérêt pour la fonction de "monarque républicain" semble supposer un effort surhumain.
Dans les cercles initiés, il y a pourtant longtemps que la fonction a été désacralisée. La politique serait-elle le seul "métier" où les meilleurs penseraient rester ... seconds dans le meilleur des cas ?
Le jour où la vie politique Française installera des primaires loyales et sérieuses reposant sur un échantillon représentatif de sensibilités, la vraie révolution démocratique aura fait un grand pas.
Qui cassera le complexe du Prince de Galles : toujours penser à la succession mais encore attendre sans le dire ?
Espérons que les Peillon, Valls, Hamon fassent enfin mentir ce complexe qui nuit tant à la vie politique Française. Dans une démocratie, un mandat "appartient" seulement à celui qui est capable d'en assurer le meilleur exercice sans considération d'ancienneté, de hiérarchie interne ou de tourniquet.