Philippe Laurent casse le politiquement correct
Le Maire de Sceaux publie un ouvrage qui a le mérite notamment de mettre en relief des impératifs majeurs pour apprécier la décentralisation.
Philippe Laurent publie "Décentralisation : pour en finir avec les idées reçues" (Ed. LGDJ).
Un ouvrage qui remet les choses en place et lance un cri d'alarme contre la "casse" territoriale qui se prépare. Il sera en librairie dès le 3 septembre 2009.
A l'heure du débat public sur la réforme des collectivités locales, il est urgent et nécessaire de repenser la décentralisation. Trop souvent dévoyée, la notion même de décentralisation est parfois devenue source de confusion : elle serait notamment à l'origine d'un "émiettement" territorial qui ferait de l'organisation institutionnelle des pouvoirs publics de la France un "millefeuille" indigeste et coûteux. Elle serait même responsable pour partie du mauvais état des finances publiques françaises !
Philippe Laurent, à la fois observateur et acteur de cette extraordinaire évolution qui a modernisé la France, s'élève contre "les jugements à l'emporte-pièce des commissions et comités parisiens, qui méprisent le travail considérable mené par les élus locaux, les fonctionnaires territoriaux et leurs partenaires pour faire évoluer les territoires".
Cet ouvrage recense donc dix principaux lieux communs sur la décentralisation - largement véhiculés par l'Etat lui-même et fréquemment repris par les médias nationaux -, et propose de les analyser en les confrontant aux réalités de terrain.
S'adressant à la fois aux experts du champ de la gestion publique (élus, techniciens, fonctionnaires) et à tout citoyen désireux de mieux comprendre les enjeux humains et sociétaux liés au concept de décentralisation et à sa mise en oeuvre, ce livre recommande des pistes possibles qui dessinent les contours d'une gestion territoriale renouvelée, où la "confiance" servirait enfin de moteur et de cadre général aux relations entre un Etat qui aurait décidé de se réformer enfin et des collectivités locales rendues encore davantage responsables, notamment devant le contribuable.
Une démarche à peu près inverse de celle qui est proposé par le gouvernement dans l'avant-projet de loi de réforme des collectivités territoriales et qui risque de conduire, selon Philippe Laurent, à la "casse de la France territoriale" sans aucune solution de remplacement satisfaisante.
Elu local à Sceaux depuis 1977 ââ¬â dont il est Maire depuis 2001 -, Philippe Laurent a longtemps exercé le métier de consultant auprès de nombreuses collectivités territoriales avant de se consacrer pleinement à la gestion publique locale.
Il est aujourd'hui engagé au sein de plusieurs associations d'élus locaux parmi lesquelles l'Association des Maires de France (dont il préside la commission des finances et de la fiscalité) et l'Association Française du Conseil de communes et régions d'Europe (dont il est président délégué). Il est membre du Comité des finances locales et du Conseil supérieur de la fonction publique territoriale.
Il est par ailleurs professeur associé au Centre National des Arts et Métiers au sein de la chaire de gestion des collectivités locales.
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