Vincent Peillon et la preuve par l'étranger
A ceux qui doutaient des "améliorations" utiles dans l'information Française face à un évènement politique, que d'enseignements sont à tirer de la couverture médiatique Américaine sur le discours de l'état de l'Union.
La couverture du discours d'Obama sur l'état de l'Union montre, une fois de plus, le fossé qui se creuse de façon inquiétante entre l'information à la française et celle des autres démocraties modernes face à des évènements politiques majeurs.
Dans le premier cas, Nicolas Sarkozy a été protégé de tout pouvoir d'expertise de nature à rétablir des vérités ou exprimer des analyses contradictoires susceptibles d'équilibrer les propos du Président de la République.
Dans le second cas, des responsables politiques des diverses formations ont pu dialoguer, échanger, contester. Des analystes ont fait part de leurs remarques et ont pu également exprimer leurs commentaires dans la plus grande transparence.
Cette comparaison ne peut qu'apporter de la force aux déclarations de Vincent Peillon qui dénonçait les comportements de certaines chaînes Françaises capables il est vrai d'importer les séries ou évolutions de télé-réalité mais laissant au bord du chemin leurs avancées en matière d'informations générales...