Vincent Peillon veut des actes
Vincent Peillon demande de l'action dans l'urgence pour mettre un terme à la détérioration de la sécurité scolaire.
Vincent Peillon appelle Luc Châtel à prendre sans attendre des mesures concrètes et fortes.
Vincent Peillon exprime toute sa solidarité avec les familles, les élèves, les enseignants et les personnels suite à l'accumulation récente d'incidents tragiques dans les établissements scolaires : Lycée Apollinaire de Thiais (15 février), Collège de Stains (11 février), Lycée Adolphe-Chérioux de Vitry-sur-Seine (2 février), Lycée Darius-Milhaud du Kremlin-Bicêtre (8 janvier).
Selon Vincent Peillon, cette situation est la conséquence directe de décisions politiques qui, depuis des années, mettent à mal l'Education Nationale, comme la suppression massive de postes d'enseignants, de surveillants, d'éducateurs spécialisés et le démantèlement des dispositifs d'encadrement mis en place par la gauche.
Personne ne peut être contre l'organisation des "Etats Généraux de la sécurité", mais il ne faut pas que le Ministère de l'Education Nationale cherche à se défausser de la responsabilité politique qui est la sienne.
Devant ces difficultés, il faut une réponse de la Nation toute entière, mais une réponse qui ne soit pas qu'une énième grand messe.
Vincent Peillon demande donc à Luc Châtel de prendre d'urgence des mesures concrètes et fortes afin de manifester le soutien sans faille de la Nation aux familles, aux enseignants et à l'ensemble de l'Education Nationale.
C'est une position novatrice. Un leader de gauche prend à revers un Ministre de droite sur deux marqueurs forts :
- il demande des actions et moins de "paroles",
- il intervient en garant de la sécurité.
Ce sont deux domaines presque à "contre-emploi". Ce qui est sûr c'est que la sécurité n'appartient plus au "sanctuaire" de la majorité présidentielle et que la gauche ne se veut plus "naïve" en la matière.
Vincent Peillon secoue les idées reçues, une fois de plus.