Dominique de Villepin et la fierté nationale

  • Dominique De Villepin
  • Brigitte Girardin

Dans un climat délétère, l'opinion va avoir le choix entre les candidats vengeurs et les candidats ambassadeurs.

L'opinion publique française se courbe sous une avalanche de mauvaises nouvelles. Son équipe nationale de football déshonore ses couleurs. La crise s'installe avec son cortège d'économies qui pour l'instant sont d'abord vécues comme une érosion forte du pouvoir d'achat. Bien davantage, les "affaires" font désormais le rythme de l'actualité.

Dans ce contexte, il y a traditionnellement deux attitudes :

- les réflexes vengeurs qui consistent à chasser les états sombres en désignant des coupables,

- les réflexes ambassadeurs qui visent à "sortir par le haut" en faisant appel d'abord aux ressorts positifs de l'opinion pour que la crise apporte au moins des solutions même difficiles.

Dominique de Villepin conserve pour l'instant une réserve manifeste à l'écart des charges violentes de nombreux autres politiques.

C'est une attitude peine de responsabilité qui marque un pont vers le rebond en préservant la fierté nationale qui ne gagne jamais à être froissée surtout dans les moments difficiles.

Cette attitude montre surtout la volonté de l'ancien Premier Ministre de construire le plus large rassemblement positif et non pas l'union ponctuelle des simples rejets.

  • Publié le 6 juillet 2010

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