Patrick Mennucci défend la sécurité publique
Patrick Mennucci demande des actes en matière de sécurité publique et insiste sur la complémentarité des effectifs d'Etat et des effectifs municipaux.
C'est une orientation forte que le communiqué de presse publié ce jour par le Vice-président de la Région Paca en matière de maintien de la sécurité publique :
"Demander un Grenelle de la sécurité comme le fait le maire de Grenoble, c'est bien, mais il faut surtout demander que le Président de la République tienne ses engagements de la campagne électorale.
Rétablir la sécurité dans nos villes ne peut se faire en réduisant le nombre de fonctionnaires de police.
Le gouvernement doit revenir sur son orientation de supprimer 8000 postes d'ici 2012.
A Marseille, les commissariats sont débordés et n'arrivent pas à assurer, dans des conditions normales, leur mission de service public.
On en vient à diminuer le nombre de policiers dans le centre ville pour assurer la sécurité du littoral.
Par ailleurs, le Maire de Marseille ne prend pas en compte ses nouvelles responsabilités en matière de sécurité. Il est impensable que Marseille ne soit dotée que de 239 policiers municipaux, soit 1 pour 3850 habitants, qui de plus, ne travaillent pas la nuit.
Nous demandons depuis plusieurs années le doublement de notre police municipale.
A Marseille, la droite est au pied du mur, le Président de la République doit tenir ses engagements et le Maire de Marseille doit accepter de faire un plan pluriannuel de renforcement de notre police.
Il en va d'une nécessité absolue au moment où, Capitale européenne de la Culture, nous nous apprêtons à recevoir des centaines de milliers de visiteurs supplémentaires."
C'est un texte particulièrement important pour trois raisons :
1) des leaders du PS montrent clairement que le maintien de l'ordre public s'inscrit désormais parmi leurs priorités. Le temps de la "naïveté" en la matière est révolu.
2) il met en complémentarité les efforts d'Etat et ceux relevant de la police municipale.
3) il demande des effectifs donc des actes.
Cet élu grand défenseur de la proximité ne s'y trompe pas. Il épargne avec diplomatie son collègue de Grenoble mais parler quand il y a "le feu à la maison" ne rassure pas. C'est le temps de l'action qui doit primer et c'est ce que demande ce leader socialiste avec une tonalité neuve.