Brice Hortefeux et la "théorie de la cage"
Derrière les démonstrations de force, le Gouvernement met-il en oeuvre la "théorie de la cage" chère notamment aux années Jospin ?
Derrière les effets de muscles, l'actuel Gouvernement aurait-il recours à des méthodes qui hier étaient qualifiées d'angéliques appliquées par Jospin ?
C'est le débat qui naît sur la "théorie de la cage".
Selon cette théorie, un facteur majeur des problèmes résulterait de la concentration de "familles à problèmes" : dans les mêmes cages d'escaliers.
Par conséquent, pour éviter cette concentration, il serait impérieux de les "répartir" dans des pôles géographiques mieux diversifiés.
L'habitat social devenait alors l'outil de cette répartition territoriale "moins discriminée".
Progressivement, à quelques exceptions près, cette théorie a montré ses limites.
Tout d'abord, la répartition devait être sur des territoires très éloignés sinon les "retrouvailles" opéraient toujours dans la même agglomération.
Ensuite, cette gestion impactait l'ensemble de l'image de marque de l'habitat social et freinait considérablement notamment sa progression nécessaire dans le péri-urbain et le rural.
Enfin, les tensions entre les Communes étaient vives dans les commissions parce que la logique du "déjà donné" était vite opposée pour faire vivre une sorte de "tourniquet généralisé" qui bloquait et donc radicalisait les plus modérés.
Si bien que cette théorie est vite apparue comme comportant beaucoup plus d'inconvénients que d'avantages.
A écouter certains commentaires, derrière la démonstration des muscles, il semblerait pourtant que cette analyse connaisse une seconde jeunesse. Une explication officielle précise avec des chiffres serait utile.
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