Nicolas Sarkozy ouvre un débat interne gagné par avance
Sans surprise, le leader de l'UMP adopte enfin une attitude décrispée face à la compétition interne à l'UMP qu'il aborde avec une avance considérable.
Les dernières enquêtes apportent trois repères majeurs pour la droite républicaine :
1) le Président de la République n'a pas d'espace actuellement pour une éventuelle candidature. Il plafonnerait bas au 1er tour et serait probablement sévèrement battu au second tour. L'enquête IFOP (18/11/06) pour Paris Match donne une défaite 41/59 dans l'hypothèse d'un second tour contre S. Royal.
2) Nicolas Sarkozy n'a pas de concurrence sérieuse au sein de l'UMP. Une candidature Michèle Alliot Marie franchirait un seuil "sympathique" mais non significatif. Quant à D. De Villepin, le score serait quasi-humiliant. La pré-désignation est donc bien acquise pour Nicolas Sarkozy.
3) L'enjeu est donc de créer des conditions de désignation officielle de nature à créer une dynamique comparable à celle dont bénéficie actuellement S. Royal. C'est aujourd'hui le seul vrai enjeu de la procédure de désignation au sein de l'UMP.