François Fillon et l'appel des 43

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Et si la désignation du nouveau titulaire de Matignon répondait à un seul critère : aura-t-il le cran et la loyauté pour résister à un "appel des 43" ... ?

Tout n'est plus que le sujet du successeur de François Fillon. Mais le choix peut-il résider sur les actuelles bases ?

Nous sommes en novembre 2011. Les sondages pleuvent de manière quasi-quotidienne mais, même sous ce déluge, il y a un point commun : le second tour est perdu pour Nicolas Sarkozy.

Les parlementaires s'agitent. Ils ont peur. Ils savent que les législatives dans les 60 jours qui suivent la présidentielle les scotchent au score de la présidentielle. Comment éviter la situation de ...1974 ?

Cet appel des 43 qui avait été le tournant de la victoire de VGE.

Sous cet angle, la désignation du prochain titulaire de Matignon change de registre. Nicolas Sarkozy est un redoutable candidat mais encore faut-il être candidat sur des bases saines. Que lui resterait-il face à un appel au retrait lancé par un Premier Ministre en vogue ayant pris soin de s'épargner les coups pendant seulement quelques mois ?

Comment se lancer en campagne si l'appel au retrait "honorable" venait de son "propre camp" ?

C'est probablement le critère le plus important dans les circonstances actuelles car c'est le risque majeur pour le Président sortant : être affaibli avant même de lancer une campagne active.

Sous ce volet, il n'y a qu'un critère qui compte : la loyauté absolue. Elle peut être le fait soit de fidèles indéfectibles soit de techniciens qui ne visent pas l'ultime marche. Ces deux critères limitent significativement la marge de décision.

  • Publié le 31 octobre 2010

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