Isabelle Baert dénonce la "politique carnaval"
Isabelle Baert, responsable fédérale du Mouvement de Dominique de Villepin pour le Nord et leader de l'opposition municipale à Lille, dénonce sur son blog la "politique carnaval", celle qui organise le buzz sans régler le moindre dossier. Elle appelle tous les candidats à davantage de sérieux sur un projet précis.
Au sujet des 35 heures, la leader de l'opposition lilloise écrit :
"...Pas sûr cependant que la proposition soit très sincère, vu le temps qu'il a mis pour la crier sur les toitsââ¬Â¦
A l'UMP, c'est du pain béni, en ce début d'année 2011, toujours aussi morose sur les perspectives économiques et avec un chômage qui repart à la hausse, on ne pouvait espérer une plus grande diversion.
On se gausse, on invite le frondeur à rejoindre les rangs de la droite et on se réjouit d'une telle aubaine apportée sur un plateau par l'adversaire politiqueââ¬Â¦
Est-ce cela qu'attendent les français de leurs responsables politiques ?
A République Solidaire, nous pensons que cette polémique est stérile : c'est d'un véritable projet politique dont la France a besoin, les français n'attendent pas de leurs responsables un carnaval quotidien où chacun gesticulera devant les caméras pour montrer le masque qui le distinguera le plus des autresââ¬Â¦
En responsables politiques, avec Dominique de Villepin, nous voulons une politique, basée sur un nouveau "Pacte social", discuté et concerté avec les partenaires sociaux qui puisse améliorer prioritairement le taux d'activité des jeunes et des seniors, un pacte social qui renforcerait la formation professionnelle et donc un meilleur accès à l'emploi, et qui réduirait enfin les inégalités de revenusââ¬Â¦
C'est sans fard et à visage découvert que nous proposerons aux français ce pacte social qui doit établir les fondements d'une société d'effort et de justice, d'initiative et de responsabilité ...".
Le Mouvement de Dominique de Villepin entend manifestement occuper la "troisième voie", celle qui permet de rejeter les vieux partis politiques dans des postures qui désespèrent l'opinion.